L'EN-QUART N° 33 DU 15 NOVEMBRE 2009

Editorial : pas toujours aisé de se comprendre (suite) !!!

Réponse du grand-père à son petit-fils.

Mon cher petit « petiot »,

Il m’est d’avis que ta vie est assez malmenée alors que la mienne est toute quiète. Tu sembles accumuler les liards en jouant au babillard de service. En t’affairant ainsi de toutes manières, tu deviens une espèce de coquin moderne parvenant à duper tous les sottards de la terre.
Ta perfidie n’a d’égale que ton espièglerie quand tu t’accoquines avec une donzelle que tu dérobes à l’envi, te menant à une situation proche de la débrisure. Tu as beau t’esbaudir sur ta présente réussite, tes méthodes fallacieuses pourraient gâter le bel avenir auquel tu sembles promis.
Prends garde, mon ami, qu’une quelconque ribaude ne te transforme un jour en ventre-creux. Ce disant, je ne t’invite pas à devenir chiche-face et de renoncer à quelques galipettes. Ne crois pas non plus que je te vitupère par plaisir car, jadis, j’ai moi-même connu l’amour avant mes accordailles. Ayant appris l’affaire, mon tayon m’avait vertement réprimandé comme je tente de le faire avec toi avant qu’il ne soit trop tard.
Puis-je donc te conseiller de te concentrer sur ton métier en oeuvrant bellement à ta carrière ?
Je t’en conjure, travaille honnêtement, sans fourberie aucune, afin d’être toujours droit dans tes brodequins. Lorsque les jours sont difficiles, ne cède pas au déconfort et ne te réfugie pas dans les doux bras de la première godinette remuant du croupion. Car dans ce cas, tu ressemblerais vite à l’éteule après la moisson. Sur-le-champ, tu deviendrais besacier ou estropiat donnant lieu à maldisance : le risque serait grand de voir alors ta tête rouler de la tribune, tout cela pour les beaux yeux d’une mignonette ou d’une paltonière ayant distraitement laissé choir sa cotte par un soir d’agapes.
Peu m’en chaut que tu ne sois pas riche : deviens surtout un homme empli de droiture, un preud homme dont tes pairs et ta descendance pourront être fiers. (SBO)

N.d.l.r. Ecrite sur le double ton de la réprimande et du conseil, le grand-père semble cependant se souvenir, intérieurement, sans aucun déplaisir, de certaines péripéties secrètes de sa jeunesse.

Mystères ou caprices de la langue française

Pourquoi lave-t-on une injure et essuie-t-on un affront ?


Une question d’actualité, une réponse

Faut-il nourrir les oiseaux durant l’automne et l’hiver ?

Il s’agit d’une question très controversée qui oppose les partisans de la théorie de la sélection naturelle et les partisans inconditionnels de la conservation de la nature. Les premiers cités estiment que, malgré que des oiseaux meurent en hiver, ces pertes n’entraînent pas l’extinction de l’espèce. Les seconds pensent que les effets du réchauffement climatique perturbent les cycles de reproduction et entraînent aussi une diminution de la nourriture naturellement disponible.

Impossible de dire qui a raison, ce qui n’empêche pas de vous donner quelques conseils pour un nourrissage modéré et adéquat des oiseaux sédentaires de nos régions.

D’abord, il est capital de nourrir les oiseaux de façon ciblée. Il s’agit donc d’identifier et de reconnaître les oiseaux qui habitent notre entourage.
Ensuite, il s’agira d’adapter notre mode de nourrissage de façon appropriée à chaque espèce en répondant aux questions : quoi (= que vais-je donner), où et comment ?
De multiples sites et de nombreux ouvrages traitent de ces questions. Nous vous conseillons donc de vous y référer. Cependant, sachez déjà que :
les mésanges adorent les boules composées de noix et de graisse ;
les mangeoires, souvent très esthétiques, nécessitent une surveillance et un entretien réguliers en raison des risques d’infection accrus dus à la nourriture stagnante ;
Les systèmes « à tubes » contenant des graines sont donc de loin préférables, vu que les graines non consommées restent protégées.
Le nourrissage au sol doit être limité pour des questions hygiéniques : assurez-vous que la quantité de nourriture sera immédiatement consommée par vos petits protégés.

Plus d’infos : « Nourrir les oiseaux pour mieux les observer », Detlef SINGER, Editions Chantecler, ISBN 978-2-8034-5142-5

Comment choisir un jouet (ou les précieux conseils de Saint Nicolas) ?

Choisir un jouet pour un enfant est parfois un véritable casse tête.
Les parents ou grand parents ne savent pas très bien ce qu’il faut choisir, ce qui est bon pour l’enfant et qui, en outre, lui fera plaisir, à coup sûr.
Il faut avoir à l'esprit qu'à chaque âge correspondent des jeux appropriés qui ont, dès lors, toutes les chances de devenir les jouets préférés de l’enfantPour les deux à cinq ans, c'est l'âge des premiers apprentissages : c'est le moment où l'enfant découvre les couleurs, les formes, les lettres, les chiffres. Dans cette tranche d'âge, choisissez des jouets pour "imiter" ce qu'ils voient chez les grands.
Les cinq à huit ans commencent à être plus habiles avec leurs mains, ils apprennent à lire. Ils apprécient les activités créatives et les jeux de société auxquelles ils pourront jouer avec le reste de la famille. Les jouets de plein air ont aussi la cote.
Les plus grands se passionnent plus pour les jeux scientifiques, ceux avec lesquels ils pourront faire des expériences. C'est également le moment des jeux de société entre copains et bien sur, les jeux vidéo interactifs (prudence cependant)Ne faites pas l'erreur d'acheter un jeu ou un jouet destiné pour un âge supérieur à celui de votre enfant. En effet, comme votre enfant n'est pas prêt pour un tel jeu, vous risquez de le décourager. A l’inverse, des jeux destinés pour des plus petits ne l'intéresseront évidemment pas et il sera inévitablement déçu.Bien qu’il s’agisse d’une évidence, il est bon de rappeler qu’il faut éviter les jouets très encombrants s’il n'y a pas trop d'espace dans la maison. De même, n’oubliez pas que trop de jouets sonores (parfois drôles au début) peuvent lasser très vite les parents et provoquer des situations d’énervement collectif indésirables et néfastes pour le cocon familial.

Les suggestions d’Animato (vers un choix raisonné du jouet)

La sécurité des jouets.

Il existe des normes techniques de fabrication de certains produits. Pour les jouets, par exemple, la norme européenne NBN EN 71 constitue la référence. Un fabricant de jouets qui respecte cette norme bénéficie d’une présomption de conformité pour ses produits. Suivre une norme n’est toutefois pas obligatoire : on peut très bien produire des jouets ne présentant aucun danger en employant d’autres techniques que celles de la norme NBN EN 71. Dans ce cas, le fabriquant doit prouver que son jouet est sûr en le faisant tester par un organisme agréé indépendant.

Les jouets alternatifs.

Comme nous vivons dans une société dont quelques valeurs principales sont vitesse, compétition et profit et que nous pouvons constater que cela ne rend pas heureux un maximum de gens sur la terre, nous vous suggérons de vous intéresser aux jouets alternatifs prônant les valeurs de coopération et de solidarité.
Si cette idée vous rebute, lisez tout de même un article intéressant qui démonte un peu (beaucoup) les mécanismes qui nous amènent à acheter des jouets (peut-être parfois tout et n’importe quoi) - voir www.femmesprevoyantes.be article « comment choisir un jouet »

Une autre constatation qui mérite l’attention : beaucoup de jouets véhiculent des valeurs sexistes. Cela ne mérite-t-il pas de s’interroger ? Voir des réflexions sur http://www.viefeminine.be/spip.php?article775

La visite d’un musée.

Il se pourrait qu’une visite au Musée du jouet participe à votre réflexion préliminaire au choix de vos jouets. (adresse = rue de l’Association 24 à 1000 Bruxelles)

Un jouet sympa servira deux fois.

On dit parfois que la Saint Nicolas ne doit pas être une fête égoïste. Si vous comptez vous débarrasser de jouets inutilisés (mais encore en bon état), sachez qu’il existe des associations qui récupèrent ces jouets au profit d’enfants moins chanceux. A vous de voir, bien sûr, si vous avez cinq minutes pour prendre les contacts nécessaires !